Notre consultant Arnaud Raymond vous parle de sa reconversion.

Ce que tu faisais avant de devenir consultant RH et recrutement…

J’étais technicien de maintenance éolien. Je m’occupais donc de la maintenance préventive et corrective des éoliennes. Un métier exercé en binôme Qui nécessitait de bien communiquer et de faire confiance. Au des tâches périlleuses, cette complicité n’était pas une option. C’était pour moi un boulot utile dans le sens où cela permet de produire de l’énergie verte. Mais des embûches d’un autre ordre ont pointé le bout de leur nez…

 

D’où provient ton désir de reconversion ?

C’est parti de certains constats sur le terrain. Les solutions proposées par la hiérarchie n’étaient pas adaptées pour répondre à nos problématiques sur le terrain. Les ressources humaines mettaient beaucoup trop de temps à réagir. Ensuite, elles n’avaient aucune connaissance de notre métier et ne comprenaient donc pas du tout ce que nous faisons au quotidien. On faisait remonter des problèmes, et les réponses tardaient à venir, ou ne venaient même jamais.

J’ai donc décidé de faire une formation RH afin de pouvoir comprendre d’où provenaient ces dysfonctionnements. Un manque de savoir, d’outils, de temps ?

Durant la formation, je me suis penché sur le recrutement. J’ai réalisé des enquêtes- métiers auprès d’entreprises dans les énergies vertes. Je me suis rendu compte que les RH sont complètement débordées par les diverses missions qui leur incombent. Elles vont sur les problématiques les plus urgentes mais n’ont pas le temps de mener un travail de fond. C’est d’autant plus vrai dans le recrutement.

Durant la formation, on doit réaliser des études de terrain. J’ai échangé avec des RH ou des recruteurs internes, et de fil en aiguille, avec des recruteurs indépendants, et je me suis dit :

« Mais la problématique, je peux y répondre en devenant recruteur spécialisé. »

 

Quels ont été tes freins ? Tes peurs ? Tes doutes ? En as-tu parlé à ton entourage ?

Un frein financier avant tout. Je devais quitter un CDI où je touchais environ 2500 euros net par mois. Adieu la sécurité de l’emploi. On ne sait pas combien on va gagner. On a l’impression que ce n’est jamais le bon moment. Bref, des doutes que tous les entrepreneurs en devenir partagent, à mon avis !

 

Comment les as-tu surmontés ? T’a-t-on aidé ? Comment as-tu pris la décision ?

J’ai eu une discussion avec une entrepreneuse, qui a réussi à me convaincre en partie. La dernière journée en tant que salarié, j’avais la tête ailleurs, ma décision était déjà plus ou moins prise. Le soir en rentrant, j’en ai discuté avec mon épouse. Le lendemain, j’écrivais ma lettre de démission !

 

Que se passe-t-il depuis que tu as sauté le pas ?

J’ai rejoint le réseau Umaneo pour me lancer dans cette aventure entrepreneuriale. J’ai signé mes premiers recrutements dès le premier mois, donc cela a vraiment bien démarré et me conforte dans mon choix. Et surtout : je m’éclate ! D’autres projets sont en train de naître. Affaire à suivre !

 

 

 

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