
15 Mai Qu’en pensent nos clients ? Bernard Pallisé, directeur de la cave coopérative Castelbarry
« L’écoute technique et humaine à la fois collait parfaitement avec notre éthique. Nous y avons retrouvé ce que l’on défend en termes de valeurs sociales et sociétales. »
Je suis directeur de la coopérative artisanale Castelbarry. Créée en 1950, ayant toujours existé sur un territoire donné, elle a gardé son caractère original et originel. Nous sommes engagés et certifiés en termes de développement durable RSE et ISO 26000. Nous produisons des vins labellisés Terra Vitis (Viticulture Durable 80%) et des vins BIO (10 %), part qui devrait augmenter dès l’année prochaine.
Nous avons trois appellations : Montpeyroux, Terrasse du Larzac, Languedoc, ainsi qu’une IGP de territoire « Saint-Guilhem le Désert ». Des Vins de France complètent également la gamme. Un dossier a récemment été déposé à l’INAO pour faire de Montpeyroux la première appellation communale du Languedoc.
J’ai une formation agricole à la base, précisément agro-alimentaire spécialisation viticole. J’ai ensuite fait un cursus universitaire en sciences économiques et gestion, spécialisation : marketing des vins. Arrivé il y a vingt ans à Castelbarry, j’ai occupé dans un premier temps le poste de directeur commercial. Le conseil d’administration a ensuite choisi de me proposer la direction générale : je suis à la tête de cette entreprise depuis 2006. Nous sommes une équipe de quatorze personnes, revendiquant la parité puisque nous sommes sept femmes et sept hommes.
Pourquoi faire appel à un cabinet de recrutement ? Pourquoi Umaneo ?
Le recrutement est un métier. On peut tout à fait être directeur sans être spécialisé dans les ressources humaines. Le choix d’un recrutement de collaborateur me paraît suffisamment important pour faire appel à un cabinet RH. Ensuite, n’ayant pas été pleinement satisfait par les précédentes collaborations avec d’autres cabinets, nous avons décidé de faire appel à Umaneo, car les valeurs proposées, la proximité, l’écoute, la dimension sociale ainsi que l’interface agricole spécialisée répondaient aux critères que nous avions décidé de respecter pour ces nouveaux recrutements. Renaud Fremont a par ailleurs été très attentif aux prérogatives que nous avions en termes de développement durable.
Comment le processus de recrutement s’est-il déroulé ?
Nous avons identifié un besoin en fonction de notre stratégie. Nous avons défini le poste (en l’occurence un poste d’oenologue responsable de production), déterminé le profil recherché et élaboré la fiche de poste ainsi que la grille de salaire. La rédaction de l’annonce est aussi très importante, son objectif étant d’attiser l’intérêt des candidats.
Renaud Fremont a procédé au premier tri, aux appels téléphoniques et a mis en place un « test Vadequa », qui nous en apprend plus sur la personnalité des candidats, l’aspect comportemental, les points forts, les points faibles, les points de vigilance et les points d’interêt spécifique. Il nous a ensuite présenté un choix de cinq candidats. Nous les avons reçus et avons pris une décision. Nous avons toujours réussi à faire notre choix lors du premier « run ». Un processus de recrutement extrêmement bien rôdé, donc.
Parlez-nous des conseils, de l’accompagnement de Umaneo…
La tentation est souvent grande de prendre des profils qui nous ressemblent. Le plus d’Umaneo c’est aussi de nous orienter vers des profils de candidats qui n’ont pas forcément toutes les compétences requises mais qui manifestent une grande motivation. Les conseils de Renaud ont eu un rôle cardinal dans ce sens, car seuls on aurait probablement écarté assez vite ces profils.
De manière plus générale, l’écoute technique et humaine à la fois collait parfaitement avec notre éthique. Nous y avons retrouvé ce que l’on défend dans notre système coopératif, en termes de valeurs sociétales et sociales.
Autre aspect essentiel de Umaneo, sa mission ne s’arrête pas à l’embauche. Durant la période d’essai, Renaud a procédé à l’évaluation du candidat.
Quelle était votre situation avant de faire appel à Umaneo ? Quelle est maintenant votre situation ?
J’ai eu recruté sans faire appel à un cabinet. Le risque pour l’entreprise et pour le candidat, c’est de se tromper. Le cabinet RH est naturellement plus armé pour éviter les erreurs. On limite le risque, on libère du temps, de l’argent et de la crédibilité.
Recommanderiez-vous Umaneo à l’un de vos partenaires ?
Non. Je ne le garde que pour moi. (Oui, bien sûr, je le recommande à 100% !)
Merci à Bernard Pallisé, directeur de la cave coopérative Castelbarry pour cette interview téléphonique réalisée par Antoine Sanchez, rédacteur indépendant.